20 Juin 2009 - Jour 10, Part 1 : Merveilles de Kyôtô...
Journée très chargée, donc aujourd'hui, on se lève tôt : 6h45 !
Après un autre petit déjeuner Japonais servi dans notre chambre même si matinalement (hallucinant le service dans les Ryôkans...), rendez-vous au New Miyako Hotel, mais cette fois en traversant la gare par la passerelle (beaucoup plus pratique)…
Au programme : Kyôtô 1 Day Tour. Il fait comme la veille très beau et très chaud, pour notre plus grand bonheur...
- Etant donné que nous étions un dimanche, le Palais Impérial était FERME ! A la place, nous avons donc visité le temple Higashi-Hongan-Ji.
L'entrée dans la grande cour intérieure est marquée par une porte massive assez impressionnante...
Le bâtiment principal est une immense salle en bois avec des tatamis par terre : le décor bouddhiste très épuré est néanmoins superbement décoré. De magnifiques lustres dorés, des peintures sur stores et trois autels richement ornés appellent à la méditation...
Détails du côté du lustre...
...et vue d'en-dessous! (torticolis assuré pour réussir la photo!)
2. Nous reprenons le car, direction le célèbre Nijo Castle, le fief des Shôgun Tokugawa dans la cité de Kyôtô.
Nous entrons par la Karamon Gate, bordée de murs d’enceintes assez bas.
Au-dessus du portail d’entrée du palais, des sculptures d’oiseaux et de fleurs.
Après avoir laissé nos chaussures à l’entrée, nous entrons.
Premières salles, premières peintures représentant des tigres et des léopards : aucune photo n'est autorisée pour préserver la beauté de ces chefs d'oeuvre... (En bonus un jour, je vous les montrerai peut être, si je me décide à scanner mes petites brochures...^^)
Dans le couloir, un exemple-type des fameux parquets du Rossignol (comme dans le premier tome de la saga Tales of the Otori de Lian Hearn) : les lattes en bois sont agencées de telle sorte qu’un grincement ressemblant au chant du rossignol se fait entendre lorsque l’on marche dessus : utile pour détecter les infiltrations nocturnes !
On longe des salles de réception et d’audience avec tatamis au sol et ornementées de sublimes peintures, ayant pour thème la nature en général : paysages, fleurs, animaux…
Dans certaines salles, il y a des mannequins figurant par exemple le Shôgun recevant des Daimyos et des ministres s’inclinant respectueusement devant lui, ou encore le Shôgun, sa famille et leurs servantes dans les appartements.
Seule pièce où le Shôgun n’est pas à la place d’honneur : le Cabinet Noir, où le Shôgun recevait les messagers et dignitaires impériaux qui prenaient place sur une estrade de tatamis surélevée par rapport au sol où se plaçait le Shôgun en signe de déférence symbolique.
Surtout ne pas appuyer sur les interrupteurs situés devant les pièces, sous peine d’entendre une explication bruyante et interminable en Japonais sur le château, le Shôgun, etc…
La visite achevée, nous profitons un peu du magnifique jardin conçu par un maître du genre, avec fleurs, arbres, rochers et pièce d’eau.
Quelle foule, et que des lycéens, avec un guide...
3. Nous nous rendons ensuite au fameux Kinkaku-Ji, le Pavillon d’Or.
Ce temple est surtout célèbre pour avoir été le seul temple à avoir été ravagé par un incendie volontaire dans les années 1950, bien qu’il ait jusqu’ici traversé les siècles sans jamais avoir été détruit (Yukio Mishima a d'ailleurs écrit un roman sur cet incident)… Le temple a ainsi été entièrement rebâti il y a une cinquantaine d’années et recouvert d’éclatantes feuilles d’or lui conférant une brillance presque surnaturelle. Le toit est surmonté par un phénix de bronze.
Ce splendide pavillon est entouré d’un superbe jardin, et nous ne nous sommes pas lassés de contempler son reflet dans l’étang sur lequel il semble flotter…
Dans un temple attenant, nous avons pu entrapercevoir une prière bouddhiste : les moines tournaient en rond dans la pièce en répétant en continu des paroles aux sonorités étranges…
Nous étions ravis de cette matinée et de notre guide dont les explications étaient éclairées et pertinentes.
Nous déjeunons avec le groupe au Kyôtô Handicraft Center, à notre grand regret : ce n’était qu’un buffet à volonté pour touristes, avec des plats « japonais » et occidentaux. De l’ « easy-eating », vraiment…
Nous avions déjà fini de manger et le guide n’arrivait que dans 1h30 ! Nous avons donc longuement déambulé dans les 5 étages de ce truc hyper-touristique de soi-disant artisanat souvent très cher… De bonnes affaires cependant : des getas de 30 cm (une rareté, vraiment !) et un éventail blanc assez classique, mais que je me devais de ramener ! ^^
(Bon, ça ressemble à peu près à ça...)
Après avoir exploré en détail ce bric-à-brac, nous traversons la rue (on avait largement le temps de se balader dans les environs) et entrons dans une boutique vendant des armes Japonaises, des accessoires pour pratiquer les arts martiaux et autres livres théoriques sur l’Art de l’épée…
En sortant de cette boutique, on croise un groupe de jeunes tireurs à l’arc en costumes traditionnels, portant leurs immenses arcs…
Et nous attendons toujours notre bus... A suivre-euh!