19 Juin 2009 - Jour 9, Part 1 : Matinée à Gion

Au matin, petit déjeuner Japonais dans la même salle que la veille : omelettes, tomates-mozzarella (weird…), fruit et pleins d’autres petits plats salés, avec bien évidemment riz, soupe miso et thé vert.

 

 

Nous profitons de notre matinée libre pour aller faire un tour dans le quartier de Gion, à pied, profitant du temps pour une fois magnifique (en short et sandales). Nous parcourons un LONG chemin depuis notre Ryôkan, découvrant le Gion moderne, sans aucun intérêt…Nous passons néanmoins devant un curieux petit sanctuaire décoré de statues de sangliers...

 

 

 

Nous coupons vers le vieux Gion par un complexe de plusieurs temples, bien plus agréable que ces grandes avenues bordées de clubs et autres...

 

 

Près du Gion Corner (le théâtre pour les touristes où est donné tous les jours un spectacle avec  des danses traditionnelles de Geishas, du shamisen, etc, le tout en moins d’une heure et pour un prix exhorbitant…), enfin, on arrive à Shimbashi-dori, une vieille rue bordée d’antiques Ochayas (maisons de thé). Nous entrons dans le quartier d’Hanamikoji, où se trouve la plus célèbre ochaya, avec ses murs rouges…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toujours pas de Maikos (apprenties Geishas) en vue malheureusement…

Nous errons dans les ruelles de ce petit quartier, nous imprégnant de son parfum de nostalgie, à la recherche du Tatsumi Daimyo-jin, le sanctuaire traditionnel des Geishas, Maikos et patrons de bar de Gion (que jamais nous ne trouvâmes).  Beaucoup de très jolies maisons en bois au bord d’un canal.

 

 

 

 

Nous sortons de ce quartier et nous dirigeons vers Gion Est en passant par Shijo-dori et ses allées couvertes.

 

 

Devant nous, au bout de cette grande avenue, se dresse l’imposant portique rouge vermillon du Yasaka-jinija, à l’entrée du parc Maruyama. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous montons les escaliers menant au sanctuaire et continuons à travers le parc, ses magnifiques jardins et étangs…

 

 

 

Après nous être trompés de chemin par rapport à l’itinéraire indiqué par notre petit guide (il faut dire que rien n’est indiqué en anglais, pas évident…), nous entrons finalement dans Gion Est, un dédale de petites rues étroites, bordées de maisons en bois : maisons de particuliers, mais aussi boutiques et restaurants.

 

 

Nous gravissons des escaliers jusqu’au Kodai-ji, un temple un peu en hauteur, qui nous permet de jouir d’une belle vue sur la pagode Yasaka, située en contrebas.

 

 

 

A deux pas de là se dresse Ryôzen Kannon, une statue géante de Kannon, mais dans un style moderne et en béton blanc. Pour « admirer » ce mémorial pour les soldats nippons tombés lors de la Seconde Guerre Mondiale, il faut payer un droit d’entrée. Nous avons préféré prendre une photo de là où nous étions, d’autant que ce n’était pas très beau quand même…

 

En redescendant, nous cherchons longuement et finissons par trouver la « célèbre » (selon notre guide Voir) allée Ishibe-Koji, une belle ruelle en pente sinueuse avec des façades en bambou.

 

 

 

Nous arrivons finalement sur les deux rues pavées, avec les célèbres pentes de 2 ans (Ninenzaka) et de 3 ans (Sannenzaka) : la légende veut que celui qui trébuche par exemple sur Ninenzaka ait deux ans de malheur (donc 3 pour Sannenzaka). Nous n’avons pas fait cette expérience…

 

 

Là, nous avons fait des achats importants dans une 1050¥ shop (absolument chaque article de la boutique est à 1050¥, soit environ 7-8€) : yukatas et obis pour toute la famille!

En sortant de la boutique, en continuant notre route, nous croisons deux touristes déguisées en Maikos : c’est mieux que rien non ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous descendons un peu pour admirer la pagode Yazaka (photo ci-dessus) et ses 4 étages. Nous prenons un petit rafraîchissement rapide dans un petit troquet en face de la pagode (café et jus d’orange pour mon père, Ice Cocoa pour moi…).

 

Nous retournons sur Sannenzaka, où nous déjeunons à l’aventure dans une petite échoppe de sobas (nouilles de sarrasin), alléchés par les plats en vitrine. MAIS grosse déception : les plats qui nous avaient tellement tentés étaient en fait des plats de sobas froides !!! Heureusement que mon père avait eu la bonne idée de prendre en plus un excellent plat de riz CHAUD à l’omelette et au poulet.

La propriétaire était vraiment surprise quand nous lui avions commandé ce plat en plus de nos deux plats de sobas…

A la table voisine, deux femmes arrivées quasiment en même temps que nous ont avalé leurs sobas en 5mn et sont parties, néanmoins satisfaites, demandant même la carte de visite du restaurant ! Etrange vraiment…

 

 

Nous nous rendons jusqu’à la station de métro la plus « proche » par une LONGUE marche, sous une chaleur étouffante, et avec tous nos sacs d’achats avec nous… Nous éprouvons quelques difficultés à nous servir du distributeur automatique de tickets de métro, qui n’est pas le même qu’à Tôkyô… Mais nous avons pu résoudre le mystère grâce au guichetier : en fait nous n’avions pas bien compris les tarifs et ne mettions pas assez dans la machine pour qu’elle daigne nous proposer un quelconque ticket…

 

Nous faisons un TRES rapide saut au Ryôkan, histoire de déposer nos achats, et repartons en trombe vers la Kyôtô Station, pour notre excursion de l’après-midi… (à suivre-euh!)